À seulement 17 ans, Lamine Yamal brille déjà sur les pelouses européennes, mais son histoire va bien au-delà des terrains. Derrière ce nom désormais célèbre, se cache un hommage vibrant à deux figures anonymes, mais essentielles dans l’histoire familiale du jeune prodige.
Né Lamine Yamal Nasraoui Ebana, le joueur du FC Barcelone a choisi de n’afficher que ses deux premiers prénoms sur son maillot. Un geste lourd de sens. Alors que sa mère, Sheila Ebana, traversait une période difficile pendant sa grossesse, deux hommes prénommés Lamine et Yamal ont tendu la main à sa famille. En signe de reconnaissance, ses parents ont décidé de transmettre leur mémoire à travers le prénom de leur fils.
Issu d’un métissage culturel fort — une mère équatoguinéenne, un père marocain — Lamine Yamal a grandi entre espoir et résilience. Sa mère est serveuse, son père, Mounir Nasraoui, surnommé Hustle Hard 304, est un peintre en bâtiment devenu une personnalité influente sur les réseaux sociaux. Ce dernier, très ému lors de l’Euro 2024, ne cache pas son admiration : « À sa naissance, je savais qu’il deviendrait une star. Il est une bénédiction de Dieu, pas seulement un footballeur, mais une belle personne. »
Attaché à ses racines, le jeune attaquant n’a pas oublié Rocafonda, un quartier populaire de Mataró, en Catalogne, où il a passé une partie de son enfance. Il y rend hommage à sa manière, en formant le chiffre 304 avec ses doigts après ses buts, une référence directe au code postal du quartier.
Entre talent brut, humilité et profond respect pour ses origines, Lamine Yamal incarne bien plus qu’un avenir prometteur du football espagnol : il est le symbole d’une histoire de solidarité, de famille et de reconnaissance.