La famille annonce son décès et appelle à faire vivre son héritage musical : « Jwe mizik lan »
La communauté musicale haïtienne et la diaspora sont en deuil : Dadou Pasquet, figure emblématique de la guitare et pilier de la culture haïtienne, s’est éteint paisiblement, entouré des siens. L’annonce a été faite par sa famille, qui a partagé une lettre profondément émouvante pour informer amis, fans et proches de sa disparition.
Pour le grand public, Dadou était plus qu’un musicien. Il était une icône, un monument dont les riffs et les compositions ont marqué plusieurs générations. Son nom reste intimement lié à l’évolution de la musique haïtienne moderne, son talent et son humilité l’ayant élevé au rang de légende respectée.
« Il était un mari, un père, un ami… un phare de la culture haïtienne », écrit la famille Pasquet, rappelant l’homme derrière l’artiste : discret, tendre, passionné, animé par un amour profond pour son peuple et pour son art. Selon leurs mots, il “a quitté ce monde doucement, enveloppé de l’amour de sa famille”.
Un héritage qui continue de vibrer
Malgré le chagrin, la famille insiste sur un message essentiel : la musique de Dadou doit continuer de vivre. « Jwe mizik lan » — “Jouez la musique” — aurait-il demandé, quelques jours avant son départ. Ce simple appel, devenu un symbole, rappelle l’esprit généreux et la vision de l’artiste : une musique faite pour être partagée, transmise, célébrée.
Ses proches encouragent ainsi le public à continuer d’écouter, de jouer et de transmettre ses œuvres, afin que son esprit demeure présent dans chaque mélodie.
Une figure culturelle irremplaçable
Dadou Pasquet laisse derrière lui une œuvre immense et une influence indélébile sur les musiciens d’Haïti et d’ailleurs. Son héritage traverse non seulement les frontières, mais aussi les générations, tant son style et sa virtuosité ont façonné l’identité sonore du pays.
Alors que la famille demande prières et discrétion le temps de traverser cette épreuve, elle assure que plus d’informations seront partagées ultérieurement.
En attendant, un mot d’ordre résonne déjà parmi ses fans : laisser la musique parler.
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