La planète a épuisé toutes ses ressources naturelles de l’année en seulement sept mois. Une échéance de plus en plus précoce, alerte l’ONG Global Footprint Network.
Ce «Jour du dépassement», calculé chaque année par le think tank Global Footprink Network, illustre l’empreinte écologique de nos modes de vie. Passé cette date, nous vivons à crédit sur les générations futures, ce qui équivaut à consommer les ressources de 1,8 planète, en puisant dans les stocks naturels, en surpêchant, en déboisant ou en émettant plus de CO2 que les écosystèmes ne peuvent absorber.
Un recul par rapport à 2024
La date de 2025 marque un nouveau recul par rapport à l’année dernière où la date de dépassement avait été fixée au 1er août. Ce 24 juillet n’a jamais été aussi tôt dans l’année depuis 1971, date des premiers calculs. «Une partie de ce recul s’explique par des ajustements de données scientifiques (notamment la réévaluation à la baisse de la capacité de séquestration carbone des océans) mais la tendance globale reste alarmante», explique Jean Burkard, le rédacteur du rapport et directeur du plaidoyer au WWF France.
SOURCE LE FIGARO