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Diella, la ministre IA albanaise, « enceinte » de 83 enfants numériques pour aider le parlement

par Acerneau Aurelus
2 minutes lire

En Albanie, la ministre virtuelle Diella « enceinte » de 83 enfants IA

Le Premier ministre Edi Rama poursuit sa révolution numérique avec une annonce symbolique : la ministre générée par intelligence artificielle donnera naissance à 83 « enfants virtuels », autant d’assistants destinés aux députés socialistes.

C’est une scène qui a fait le tour des réseaux sociaux : le Premier ministre albanais Edi Rama a révélé que Diella, la ministre de l’Intelligence artificielle — elle-même une création numérique — serait « enceinte » de 83 enfants virtuels. Une formule volontairement provocatrice qui symbolise la multiplication d’assistants numériques au service du gouvernement et des députés.

Lancée début 2025, Diella est une intelligence artificielle développée pour accompagner les citoyens dans leurs démarches administratives via la plateforme « eAlbania ». Son rôle a ensuite évolué : en septembre, elle a été « promue » ministre des Marchés publics, une première mondiale. Objectif affiché : surveiller les marchés publics et lutter contre la corruption grâce à un système automatisé et transparent.

Cette nouvelle annonce va plus loin. Les « 83 enfants virtuels » de Diella sont censés devenir autant d’assistants numériques attribués aux 83 députés du Parti socialiste albanais. Chacun de ces avatars aiderait à suivre les débats, rédiger des notes, et analyser les propositions de loi. Une manière, selon le gouvernement, de moderniser la vie politique grâce à l’intelligence artificielle.

Mais cette mise en scène suscite aussi la controverse. Derrière la métaphore de la grossesse, certains observateurs dénoncent une stratégie de communication démesurée et un flou inquiétant entre fiction et réalité. D’autres pointent le risque d’une dérive technocratique, où des algorithmes participeraient de plus en plus à la prise de décision politique.

Edi Rama, connu pour son goût de la provocation et de l’innovation, défend pourtant le projet comme une avancée majeure :

« Diella et ses enfants symbolisent l’avenir d’une administration plus efficace, plus transparente, et libérée de la corruption », a-t-il déclaré.

Une vision audacieuse — voire déroutante — d’un gouvernement où les ministres virtuels pourraient bientôt côtoyer leurs homologues bien réels.


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