Jennifer Lopez poursuivie pour avoir publié des photos d’elle-même : quand le droit d’auteur rattrape les célébrités
Hollywood, mai 2025 — L’affaire peut sembler invraisemblable, mais elle met en lumière les subtilités du droit à l’image et du droit d’auteur : Jennifer Lopez est poursuivie en justice pour avoir publié… des photos d’elle-même sur ses réseaux sociaux. En cause, l’absence d’autorisation de la part du photographe à l’origine des clichés, ainsi que de l’agence pour laquelle il travaille, Blackgrid, spécialisée dans les photos de célébrités.
Selon la plainte déposée, la chanteuse et actrice américaine aurait relayé sur ses comptes des images capturées sans en avoir acquis les droits. Le photographe et Blackgrid réclament pas moins de 150 000 dollars de dommages et intérêts par photo, une somme justifiée par l’usage jugé commercial des images.
Des images utilisées à des fins promotionnelles
Les clichés en question montrent Jennifer Lopez lors de son arrivée au Château Marmont, emblématique établissement hollywoodien, à l’occasion d’une soirée organisée la veille des Golden Globes, en janvier 2025. Vêtue d’une robe et d’une fourrure blanches, l’artiste y apparaît rayonnante, dans une mise en scène digne des plus grandes tapis rouges.
Les plaignants estiment que la diffusion de ces photos sur les réseaux sociaux de la star ne relève pas d’un simple partage personnel. Ils avancent que Jennifer Lopez les a utilisées pour « promouvoir ses apparitions publiques, stimuler l’engagement de ses abonnés, accroître sa visibilité et renforcer la crédibilité de son contenu de marque », comme l’a rapporté la BBC.
Un précédent dans le monde des célébrités
Cette affaire n’est pas un cas isolé. Plusieurs stars, dont Gigi Hadid ou Khloé Kardashian, ont déjà été confrontées à des poursuites similaires. Car, contrairement à une idée reçue, une personne photographiée ne détient pas automatiquement les droits sur l’image si elle n’en est pas l’auteur. Dans le cas présent, bien que Jennifer Lopez soit la protagoniste des clichés, seul le photographe, ou l’agence détentrice des droits, peut autoriser leur utilisation.
Reste à savoir si la justice tranchera en faveur de la star ou du photographe. En attendant, l’affaire relance le débat sur la frontière floue entre vie privée, promotion personnelle et droit commercial à l’ère des réseaux sociaux.