Les téléphones Pixel équipés du système d’exploitation renforcé GrapheneOS offrent une protection accrue contre les techniques d’extraction de données, rendant l’accès aux informations personnelles beaucoup plus difficile.
Dans une fuite récente, il apparaît que certains modèles de Google Pixel — notamment du Pixel 6 au Pixel 9 — pourraient être vulnérables aux outils d’extraction de données utilisés par des agences comme le FBI. Les informations proviennent d’une slide interne révélant que, dans certaines conditions, des données peuvent être récupérées, même sur des appareils chiffrés.
L’état du téléphone joue un rôle clé : avant le premier déverrouillage après un redémarrage, appelé BFU (Before First Unlock), la sécurité est maximale, mais certaines techniques pourraient néanmoins contourner certaines protections. Après le premier déverrouillage (AFU, After First Unlock), les données deviennent plus accessibles pour ces outils spécialisés.
Face à ces menaces, GrapheneOS, un système d’exploitation alternatif pour Pixel, se distingue par sa robustesse. Conçu pour renforcer la sécurité et la confidentialité, il limite drastiquement la possibilité pour des tiers de récupérer des données, même avec des outils sophistiqués. Des fonctionnalités comme le redémarrage automatique pour revenir à l’état BFU renforcent encore cette protection.
Si Google continue de sécuriser ses appareils avec des mises à jour régulières, l’usage d’OS renforcés comme GrapheneOS pourrait devenir un choix privilégié pour ceux qui veulent protéger au maximum leurs informations personnelles.
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