Accueil A la une L’influenceuse Mikayla Raines s’est suicidée à l’âge de 29 ans

L’influenceuse Mikayla Raines s’est suicidée à l’âge de 29 ans

par Carmithe Aurelus
3 minutes lire

Voici un article journalistique respectant la structure typique d’un papier de presse (titre, chapô, développement en paragraphes, citation, conclusion) sur le décès de Mikayla Raines :

Mikayla Raines, influenceuse et fondatrice de SaveAFox, s’est donné la mort à 29 ans

La militante pour la cause animale, suivie par des millions de personnes à travers le monde, est décédée samedi 21 juin. Son mari a confirmé qu’il s’agissait d’un suicide, soulignant le rôle destructeur du cyberharcèlement.

Mikayla Raines, influenceuse américaine emblématique connue pour son engagement en faveur des renards domestiqués à travers son refuge SaveAFox, est décédée à l’âge de 29 ans. Son mari, Ethan Frankamp, a annoncé la nouvelle le lundi 23 juin, dans une vidéo bouleversante publiée sur les réseaux sociaux.

« Mikayla ne supportait plus ce qu’elle ressentait. Elle a fait ce que tant de personnes en détresse mentale font : elle a mis fin à ses jours », a-t-il déclaré en larmes. Le décès de l’influenceuse, survenu samedi 21 juin, a provoqué une onde de choc parmi ses 2,4 millions d’abonnés sur YouTube, ses 500 000 fans sur Instagram, et toute la communauté des défenseurs des animaux.

Une vie dédiée aux renards

Mikayla Raines s’était fait connaître en créant SaveAFox, un refuge situé dans le Minnesota, spécialisé dans le sauvetage de renards issus d’élevages à fourrure ou d’adoptions illégales. Par son authenticité et sa passion, elle avait su toucher le cœur d’une vaste communauté. Ses vidéos montrant les jeux, les soins et les câlins avec ses animaux avaient fait d’elle une figure à la fois tendre et militante sur Internet.

Mais derrière les images joyeuses, Mikayla luttait contre de profondes souffrances psychologiques.

Harcèlement numérique et isolement

Selon Ethan, Mikayla souffrait de troubles mentaux, notamment de dépression, de trouble borderline et d’un fonctionnement neuroatypique (spectre autistique). Cette vulnérabilité a été exacerbée, selon lui, par un harcèlement intense sur les réseaux sociaux.

« Ce n’était pas seulement des trolls anonymes. Il y avait aussi des gens qu’elle connaissait, issus du monde du refuge animalier, qui l’attaquaient sans relâche. Elle lisait tout. Et chaque message la blessait un peu plus », a-t-il confié.

Les campagnes de dénigrement auraient notamment pris la forme de fausses accusations, de critiques publiques et de commentaires malveillants sur sa manière de gérer SaveAFox.

Une mobilisation en sa mémoire

Depuis l’annonce de sa mort, des milliers d’internautes ont exprimé leur tristesse et leur soutien à la famille. De nombreux témoignages ont salué son travail exceptionnel pour la cause animale. Une collecte de fonds a été lancée pour assurer la continuité du refuge, que la famille souhaite maintenir « à l’image de Mikayla ».

Des appels se multiplient également pour sensibiliser aux effets du cyberharcèlement et à la santé mentale des créateurs de contenu. « Les mots tuent. Ce n’est pas un slogan. C’est une réalité que nous vivons aujourd’hui », a déclaré un proche du couple.

Un héritage qui survit à la tragédie

Au-delà de la tristesse immense, le décès de Mikayla Raines pose une fois encore la question de la responsabilité collective face à la violence numérique. Son œuvre, elle, lui survivra : SaveAFox reste un refuge modèle, et des milliers d’animaux lui doivent leur liberté, leur sécurité… et leur vie.

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