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Mattel lance sa première poupée Barbie atteinte de diabète de type 1

par Reivax Emmanuel
2 minutes lire

Mattel dévoile une Barbie atteinte de diabète de type 1 : un pas de plus vers une représentation inclusive

La célèbre poupée blonde franchit une nouvelle étape dans sa longue histoire de réinvention. Mattel a annoncé cette semaine le lancement d’une Barbie atteinte de diabète de type 1, équipée d’un capteur de glucose, d’une pompe à insuline et d’accessoires médicaux réalistes. Une initiative développée en partenariat avec l’organisation Breakthrough T1D, anciennement connue sous le nom de JDRF, qui œuvre pour le soutien des personnes vivant avec le diabète de type 1.

Une représentation fidèle et nécessaire

Présentée officiellement le 8 juillet lors du Children’s Congress à Washington D.C., cette nouvelle Barbie s’inscrit dans la gamme Fashionistas, qui promeut depuis plusieurs années la diversité corporelle, culturelle et médicale. La poupée arbore un capteur au bras, une pompe à insuline à la taille, un smartphone affichant une application de suivi glycémique, ainsi qu’un sac contenant des encas et fournitures.

« Il est essentiel que chaque enfant puisse se reconnaître dans les jouets avec lesquels il joue », explique Krista Berger, vice-présidente de la gamme Barbie chez Mattel. « En introduisant une Barbie atteinte de diabète de type 1, nous espérons favoriser l’empathie, la compréhension et surtout la normalisation de cette condition chronique. »

Un impact social salué par les familles et associations

Breakthrough T1D, qui a accompagné Mattel dans la conception du modèle, souligne l’importance d’une telle représentation. « Trop d’enfants vivant avec le diabète se sentent seuls ou incompris. Voir leur réalité reflétée dans un jouet emblématique comme Barbie peut faire toute la différence », affirme Aaron Kowalski, président de l’organisation.

Sur les réseaux sociaux, les témoignages de gratitude affluent. Parents, enseignants et professionnels de santé saluent un « acte fort », et certains n’hésitent pas à parler d’« outil pédagogique » pour sensibiliser les camarades d’école aux gestes et équipements utilisés au quotidien par les enfants diabétiques.

Une démarche inscrite dans une stratégie inclusive plus large

Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’une politique assumée par Mattel depuis près d’une décennie. La collection Fashionistas a vu apparaître ces dernières années des poupées porteuses de trisomie 21, équipées de prothèses, malentendantes ou encore en fauteuil roulant.

Barbie, longtemps critiquée pour sa silhouette irréaliste et ses stéréotypes figés, semble aujourd’hui plus déterminée que jamais à refléter la pluralité des expériences humaines.

Un message pour l’avenir

La Barbie diabétique est désormais disponible sur le site officiel de Mattel et dans plusieurs enseignes partenaires au prix de 10,99 dollars (environ 13 euros). Au-delà du jouet, elle incarne un message fort : la normalisation des différences commence dès l’enfance.

Et si une poupée peut contribuer à briser les tabous, à ouvrir le dialogue en famille ou en classe, alors Barbie continue, à sa manière, de faire évoluer les mentalités.


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