Le département d’État américain affirme qu’en testant une arme anti-satellite sur un de ses vieux satellites, la Russie a causé le retranchement des astronautes présents à bord de la Station spatiale internationale, qui ont dû s’abriter du nuage de débris qui a été provoqué par l’explosion, rapportait Vice le 15 novembre.
L’incident est survenu lundi matin lorsque Roscosmos, l’agence spatiale russe, a déclaré que des « débris spatiaux » fonçaient droit vers la Station spatiale internationale. Aucune précision n’a été donnée sur la provenance du nuage de débris. Des informations ont finalement été collectées par le renseignement américain : la source des débris provenait du choc entre un missile et un vieux satellite russe. Cependant, malgré les remontrances, la Russie n’est pas le seul pays à tester ce type d’armements : les États-Unis, la Chine et l’Inde ont déjà effectué leurs propres tests car ils considèrent les missiles antisatellites comme une arme essentielle au futur de la militarisation de l’espace.
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