À partir du 1er juillet 2025, plusieurs mesures impactent la vie des Français : travail sous canicule, interdiction de fumer étendue, arrêts maladie sécurisés et hausse des allocations chômage
À compter du 1er juillet 2025, des changements significatifs entrent en vigueur en France dans plusieurs domaines clés, avec pour objectif d’améliorer la santé publique, la sécurité au travail et les conditions sociales des citoyens.
Travail et canicule : nouvelles obligations pour les employeurs
Face à la recrudescence des épisodes de canicule, un décret impose aux employeurs d’adapter l’organisation du travail dès la vigilance jaune déclenchée par Météo-France. Ces adaptations concernent notamment l’aménagement des horaires, la suspension des tâches pénibles durant les heures les plus chaudes, la multiplication des pauses, ainsi que la mise à disposition d’au moins trois litres d’eau fraîche par salarié et par jour lorsque l’eau courante n’est pas disponible. L’objectif est clair : protéger la santé des travailleurs exposés aux fortes chaleurs.
Interdiction de fumer : zones extérieures désormais concernées
Depuis le 29 juin 2025, l’interdiction de fumer s’étend à plusieurs espaces publics en extérieur. Parmi les lieux concernés figurent les parcs et jardins publics, les plages, les abribus, ainsi que les abords des établissements scolaires, bibliothèques, piscines, stades et installations sportives. Cette mesure vise à limiter le tabagisme passif et à protéger les populations les plus vulnérables, notamment les enfants. Le non-respect de cette interdiction est passible d’une amende forfaitaire de 135 euros.
Arrêts maladie : un nouveau formulaire pour lutter contre la fraude
Dans un souci de sécurisation des arrêts de travail, un nouveau formulaire Cerfa plus sécurisé devient obligatoire à partir du 1er juillet 2025 pour les arrêts transmis sur support papier. Ce document intègre des éléments de sécurité tels que du papier spécial, de l’encre magnétique, une étiquette holographique et un identifiant unique du prescripteur. Les anciens formulaires, photocopies ou scans ne seront plus acceptés par les organismes d’assurance maladie.
Allocations chômage : légère revalorisation
Enfin, les allocations d’assurance chômage bénéficient d’une revalorisation de 0,5 %, portant le montant minimal journalier de 31,97 à 32,13 euros. Cette augmentation concerne environ 2,1 millions de bénéficiaires et vise à compenser en partie l’inflation persistante.
Ces nouvelles dispositions illustrent la volonté des autorités françaises d’adapter les règles sociales et sanitaires aux réalités actuelles, notamment face au changement climatique et aux enjeux de santé publique.