Entre tension psychologique et drame social, la fiction explore l’emprise et la violence conjugale avec une intensité rare.
Depuis sa mise en ligne le 26 septembre 2025, la mini-série espagnole Ángela s’est rapidement imposée parmi les programmes les plus regardés sur Netflix. En seulement six épisodes, ce thriller psychologique plonge les spectateurs dans le quotidien oppressant d’une femme prisonnière d’un mariage toxique, mêlant suspense, émotions fortes et critique sociale.
L’histoire suit Ángela, mère de famille modèle en apparence, vivant avec son mari Gonzalo et leurs deux filles. Mais derrière les murs de leur maison basque, se cache une réalité bien plus sombre. Manipulation, humiliation, contrôle… la série dévoile avec justesse les mécanismes de l’emprise psychologique. L’arrivée d’Eduardo, un ancien camarade de lycée, viendra bouleverser cet équilibre précaire et faire naître une lueur d’espoir — ou peut-être un nouveau piège.
Avec une mise en scène sobre mais percutante, Ángela aborde un sujet difficile sans tomber dans le sensationnalisme. Les acteurs livrent des performances d’une grande justesse, notamment la protagoniste principale, dont la fragilité et la détermination donnent toute sa force au récit.
La série séduit par son intensité dramatique et sa capacité à maintenir la tension jusqu’au dénouement. Si certains jugent le scénario parfois prévisible, l’impact émotionnel reste puissant. Plus qu’un simple thriller, Ángela est un portrait bouleversant de la résilience féminine face à la violence domestique.
Netflix signe ici une production espagnole maîtrisée, à la fois dérangeante et nécessaire, qui ne laisse personne indifférent.
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