Chili : 14 millions de Chiliens sont appelés à dire si oui ou non ils veulent une nouvelle Constitution.
Crédits : Claudio Reyes – AFP
Un référendum qui constitue l’une des rares exigences satisfaites après les mouvements sociaux de 2019, et qui pourrait mettre un terme à trente ans d’ultralibéralisme institutionnalisé.
Cette semaine, les Chiliens sont de nouveau dans la rue, à la veille d’un référendum qui doit mettre un terme à une Constitution écrite en 1980, en pleine dictature, gravant le marbre les théories économiques néolibérales. C’est sur cette base qu’ont été privatisés, entièrement ou partiellement, des services publics aussi fondamentaux que l’éducation, la santé ou les retraites.
Un terreau d’inégalités, devenues criantes depuis les années 1990, même si le Chili a connu une croissance économique moyenne annuelle de plus de 3,7 % depuis la fin de la dictature. Les Chiliens ont d’ailleurs dénoncé à plusieurs reprises un système à deux vitesses, mais leurs demandes de réformes sont le plus souvent restées lettre morte.
SOURCE: FRANCE CULTURE