Une étoile artificielle en orbite d’ici la fin de la décennie : c’est le nouveau projet ambitieux de la NASA. Grâce à un consensus de scientifiques de l’université George Mason, la NASA vise à améliorer les observations des phénomènes cosmiques.
En 2029, l’agence spatiale américaine lancera en orbite un satellite de la taille d’une petite boîte. Il tournera autour de la Terre de manière géosynchrone, c’est-à-dire dans le même sens et à la même vitesse que la planète.
Pendant la première année de la mission, ce point fixe sera maintenu au-dessus des États-Unis. Des lasers à bord du satellite simuleront des sources de lumière, permettant ainsi aux chercheurs d’affiner leurs méthodes d’étude et d’observation des phénomènes cosmiques. Selon le communiqué de l’université, l’étoile artificielle servira également à créer de nouveaux catalogues de luminosité stellaire.
Pas visible à l’œil nu
Ce satellite est lancé malgré les préoccupations croissantes concernant la pollution lumineuse. Toutefois, les scientifiques assurent que cette étoile artificielle n’y contribuera pas de manière significative. Elle sera 100 fois trop faible pour être visible à l’œil nu, mais pourra être facilement observée avec des télescopes de taille moyenne.
D’après un autre communiqué de l’université George Mason, la mission est estimée à 19,5 millions de dollars et impliquera une équipe d’environ 30 personnes.
L’université dirigera cette mission spatiale de la NASA, baptisée Landolt, en hommage à l’astronome Arlo Landolt, décédé en 2022, qui s’est consacré à l’étude de la luminosité stellaire.