Au cours de cette messe, le pape a proposé dans son message de Pâques « de réduire » voire « d’annuler » la dette des pays pauvres, et lancé un appel à un allègement des sanctions internationales et à la solidarité de l’Europe face à la pandémie de coronavirus. Dans un monde « opprimé par la pandémie, qui met à dure épreuve notre grande famille humaine », il a appelé à répondre par « la contagion de l’espérance », dans ce message prononcé dans une basilique Saint-Pierre vide. Il a également adressé ses pensées « à tous ceux qui ont été frappés directement par le coronavirus », aux « malades, à ceux qui sont morts et aux familles », dans son message de Pâques dimanche.
Dans un monde « opprimé par la pandémie, qui met à dure épreuve notre grande famille humaine », il a appelé à répondre par « la contagion de l’espérance ». Il a souhaité « que soient relâchées les sanctions internationales qui empêchent aux pays qui en sont l’objet de fournir un soutien convenable à leurs citoyens » et appelé à la solidarité internationale « en réduisant, si non carrément en annulant, la dette qui pèse sur les budgets des pays les plus pauvres ».
Cette année, lors de la Vigile pascale, le Pape a assuré : « tout ira bien, disons-nous avec ténacité en ces semaines, nous agrippant à la beauté de notre humanité et faisant monter du cœur des paroles d’encouragement. Mais, avec les jours qui passent et les peurs qui grandissent, même l’espérance la plus audacieuse peut s’évaporer », a-t-il noté. Or « nous pouvons et nous devons espérer », malgré des « jours tristes ». « L’obscurité et la mort n’ont pas le dernier mot », a souligné le pape dans une homélie prononcée samedi soir dans la basilique, à la veille de Pâques, en soulignant que cette fête constitue « une annonce d’espérance ».
Source : LCI