Sept membres de son équipe médicale, accusés de négligences susceptibles d’avoir entraîné la mort de l’ex-footballeur, sont jugés, à partir de mardi. Plus d’une centaine de témoins se succéderont lors d’un procès qui doit durer jusqu’à six mois
Le 25 novembre 2020, à 12 h 30, Diego Maradona s’est éteint des suites d’un arrêt cardiorespiratoire causé par un œdème aigu du poumon. Il est décédé dans une résidence privée de Tigre, en banlieue de Buenos Aires, allongé sur un lit médicalisé. Quelques semaines auparavant, il avait subi une opération pour un hématome à la tête et avait été hospitalisé pendant huit jours.
Affaibli par de multiples pathologies, conséquence d’une vie marquée par les excès, il souffrait d’insuffisance rénale chronique, de cirrhose, d’insuffisance cardiaque, de troubles neurologiques, ainsi que d’alcoolisme et d’une dépendance aux psychotropes. Son état de santé préoccupant était bien connu : fin octobre, lors de son 60ᵉ anniversaire au stade du Gimnasia, le club qu’il entraînait au sud de Buenos Aires, il était apparu chancelant.
LIRE LA SUITE ICI