Maye Musk : Entre glamour, influence et zones d’ombre
À 76 ans, Maye Musk est bien plus qu’un simple nom de famille célèbre. Icône de la mode tardivement reconnue, la mère d’Elon Musk s’impose aujourd’hui comme une figure influente sur la scène médiatique et économique internationale. Son image, soignée et affirmée, s’affiche aussi bien dans les pages de Vanity Fair que sur les podiums de la Fashion Week new-yorkaise, où elle a récemment défilé le 7 février dernier.
Mais derrière les projecteurs, la silhouette élégante de Maye Musk suscite autant de fascination que d’interrogations. Si sa carrière de mannequin remonte aux années 1970, c’est bien l’ascension fulgurante de son fils Elon qui semble avoir propulsé la sienne. Et le duo mère-fils n’a rien de superficiel : très proche de son fils, Maye n’hésite jamais à défendre le patron de Tesla, quitte à l’accompagner jusqu’aux réunions d’affaires les plus stratégiques.
Le 31 décembre dernier, sa présence au réveillon organisé par Donald Trump à Mar-a-Lago n’est pas passée inaperçue. Assise à la gauche de Melania Trump, elle a renforcé l’image d’un cercle d’influence dans lequel elle évolue désormais avec aisance.
Mais cette proximité avec les sphères du pouvoir américain inquiète certains observateurs, notamment en raison de ses liens étroits avec la Chine. Devenue une véritable célébrité dans l’Empire du Milieu, Maye Musk est aujourd’hui le visage de multiples campagnes publicitaires – du maquillage aux doudounes, en passant par les appareils de massage. Cette omniprésence soulève des craintes quant à d’éventuelles tentatives d’influence via la mère du magnat de la tech, notamment dans un contexte géopolitique tendu entre Pékin et Washington.
Figure ambivalente, Maye Musk incarne ainsi la fusion complexe entre célébrité, pouvoir et diplomatie d’influence. Une équation où la mode n’est, peut-être, que le vernis d’un jeu bien plus stratégique.