La Cour suprême américaine a fait exploser la semaine dernière les garanties du droit à l’avortement. Meta, maison-mère de Facebook, interdit à ses employés d’en débattre librement.
La décision a provoqué un mouvement d’indignation dans le monde entier. La Cour suprême américaine, désormais très conservatrice, a décidé la semaine dernière de ne plus protéger le droit à l’avortement dans tout le pays. Mais au sein de Meta, nouveau nom de Facebook depuis fin octobre, il est prohibé de débattre du sujet.
Le groupe a interdit à ses employés dès vendredi dernier de discuter du droit à l’avortement sur les canaux de communication, rapporte le New York Times.
Sur la plateforme interne de l’entreprise, baptisée Workplace, les messages publiés évoquant le sujet sont « rapidement enlevés » par des modérateurs, explique un ingénieur du groupe, Ambroos Vaes, dans une publication LinkedIn. Et de poursuivre : « Je n’ai jamais été autant déçu par [cette] entreprise. » Cette politique a suscité « de la frustration et de la colère » parmi les équipes, abonde le journal américain.
Bannir les conversations « politiques et sensibles »
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