Le 20 mars 2025, le président américain Donald Trump a signé un décret visant à « éliminer » le ministère de l’Éducation, une décision saluée par la droite américaine mais nécessitant l’approbation du Congrès pour être pleinement effective.
Lors de la cérémonie à la Maison-Blanche, le président, entouré d’enfants assis derrière des pupitres d’écoliers, a critiqué l’institution fondée en 1979, affirmant que les États-Unis dépensent davantage que tout autre pays en matière d’éducation sans obtenir de résultats satisfaisants. Il a également souligné que le pays est à la traîne dans des matières comme les mathématiques.
Le décret charge la secrétaire à l’Éducation, Linda McMahon, de prendre toutes les mesures nécessaires pour faciliter la fermeture du ministère, tout en garantissant une transition légale et ordonnée. Cependant, une suppression complète nécessite l’aval du Congrès, où les républicains ne disposent pas d’une majorité suffisante pour faire passer une telle mesure sans le soutien des démocrates.
Cette initiative s’inscrit dans une politique plus large de réduction de la bureaucratie fédérale. Les partisans de la mesure estiment qu’elle remédie à l’empiètement fédéral et aux réglementations contraignantes, tandis que les opposants, notamment les syndicats d’enseignants, devraient la contester juridiquement.
La suppression du ministère de l’Éducation est un projet défendu de longue date par la droite américaine, qui a fait des écoles un terrain de lutte contre les idées progressistes. Cependant, selon plusieurs sondages réalisés en février et mars 2025, environ deux tiers des Américains s’opposent à cette idée. Les éducateurs estiment que le gouvernement fédéral a historiquement joué un rôle important dans l’éducation américaine, et que le démantèlement du ministère pourrait nuire aux millions d’élèves issus de communautés à faible revenu qui dépendent des services et du soutien éducatif fédéraux.
En résumé, bien que le président Trump ait signé un décret visant à éliminer le ministère de l’Éducation, la mise en œuvre complète de cette mesure dépend de l’approbation du Congrès et fait face à une opposition significative de la part des démocrates et des syndicats d’enseignants.