La maison mère de Facebook dirigée par Mark Zuckerberg peut vider secrètement les batteries des smartphones dans le cadre de tests de ses apps, accuse un ex-employé.
Que certaines apps de réseaux sociaux étaient particulièrement énergivores était déjà de notoriété publique. Que les apps de Meta, comme Facebook et Messenger, peuvent vider la batterie des smartphones de leurs utilisateurs à leur insu et de manière intentionnelle l’était moins. C’est ce que révèle George Hayward, 33 ans, ancien employé du célèbre groupe californien. Ce spécialiste des données, qui dit avoir été licencié en novembre dernier pour avoir refusé de participer à des «tests négatifs», a poursuivi son ancienne entreprise devant la cour fédérale de Manhattan, avant de finalement retirer sa plainte. Mais, il maintient ses accusations.
Selon lui, ces tests internes permettent aux plateformes de tester certaines nouvelles fonctionnalités ou de résoudre des problèmes, tels que la vitesse de fonctionnement d’une app ou de chargement des images, confie-t-il au «New York Post». L’homme, qui a travaillé sur l’app Facebook Messenger, s’est dit préoccupé concernant la sécurité des utilisateurs. L’app Facebook ou Messenger pourrait vider la batterie d’un smartphone au moment où son utilisateur en aurait besoin pour contacter une personne en urgence ou les secours. «J’ai dit à ma manager: «ça peut nuire à quelqu’un», et elle m’a répondu qu’en nuisant à quelques-uns, nous pouvons aider le plus grand nombre», a déclaré George Hayward.
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