Pour la huitième année consécutive, la Finlande a été désignée comme le pays le plus heureux du monde, selon le Rapport mondial sur le bonheur 2025 publié ce jeudi 20 mars, à l’occasion de la Journée internationale du bonheur.
Ce rapport annuel, élaboré par le Centre de recherche sur le bien-être de l’Université d’Oxford en collaboration avec Gallup et le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies, évalue le niveau de bonheur de 156 pays en se basant sur des critères tels que le PIB par habitant, le soutien social, l’espérance de vie en bonne santé, la liberté de faire des choix de vie, la générosité et la perception de la corruption.
Les pays nordiques continuent de dominer le classement, avec le Danemark, l’Islande et la Suède occupant respectivement les deuxième, troisième et quatrième places. Ces nations se distinguent non seulement par leur prospérité économique, mais aussi par des liens sociaux solides, une confiance communautaire élevée et des systèmes de soutien social efficaces. Des habitudes simples, comme partager des repas en famille et pouvoir compter sur quelqu’un en cas de besoin, contribuent significativement au bien-être général.
En revanche, les États-Unis ont chuté à la 24e place, leur plus mauvais classement depuis la première publication du rapport en 2012, où ils occupaient la 11e position. Cette baisse est attribuée à une augmentation de l’isolement social et à une tendance croissante à manger seul, reflétant un affaiblissement des liens communautaires.
La France, quant à elle, se situe en 27e position, perdant six places par rapport à l’année précédente. Cette rétrogradation est en partie due à la progression d’autres pays, notamment la Tchéquie (18e), la Lituanie (19e) et la Slovénie (21e), qui ont amélioré leur score de bonheur.
Il est important de noter que le bonheur ne se limite pas à la richesse matérielle. Des facteurs tels que la confiance envers la communauté, la perception de la gentillesse des autres et la capacité à compter sur autrui jouent un rôle crucial dans le bien-être général. Par exemple, la croyance que son portefeuille perdu serait retourné est fortement corrélée au niveau de bonheur d’une population.
En somme, le Rapport mondial sur le bonheur 2025 souligne l’importance des liens sociaux, de la confiance communautaire et du soutien mutuel dans la quête du bonheur, au-delà des simples indicateurs économiques.
